huitieme partie

huitieme partie

 

Les ainés enfourchent leur cheval et au vol attrapent leur fusil chargé de pièces d’argent, « des gourdes » !

Le petit venait derrière, son fusil charger de pièces de cuivre.

« blakata, blakata », faisaient les chevaux en galopant.

« Ka fait vent et pis di feu » (faisaient du vent et du feu).

Les cavaliers arrivent à la grande case du diable. Et que voient-ils ? Leur sœur, la tête baissée et le diable brandissant son grand coutelas bleu pour lui couper le cou.

L’ainé épaule son fusil, vise le diable, tire les « gourdes » glissent sur le diable et roulent par terre.

Le diable se baisse et les ramasse.

-          Beau-frère, voici votre argent.

Le second des trois frères vise aussi le diable. De nouveau les pièces d’argent glissent sur le diable. Le diable les ramasse une à une.

-          Beau-frère, voici votre argent.

Le petit frère, auquel personne ne songe, arrive tout essoufflé, en sueur. Personne ne le remarque. Il tire avec son fusil chargé de pièces de cuivre.